samedi 5 novembre 2016

Harry Potter et l'enfant maudit

"Harry Potter et l'enfant maudit" de Jack Thorne inspiré de la saga Harry Potter de J.K. Rowling et mis en scène par John Tiffany.

Titre original : Harry Potter and the cursed child (2016)
Sortie en France en 2016 aux éditions Gallimard.

Résumé : Être Harry Potter n'a jamais été facile et ne l'est pas davantage depuis qu'il est un employé surmené du ministère de la Magie, marié et père de trois enfants. Tandis que Harry se débat avec un passé qui refuse de le laisser en pais, son plus jeune fils, Albus Severus, doit lutter avec le poids d'un héritage familial dont il n'a jamais voulu. Le destin vient fusionner passé et présent. Père et fils se retrouvent face à une dure vérité : parfois, les ténèbres surviennent des endroits les plus inattendus.

La joie de retrouver cet univers me faisait tellement envie que je n'ai pas pu le laisser dans ma PAL trop longtemps. Surtout que ce livre fait tellement bruit depuis son annonce que comme Eleanor & Park, j'en attendais beaucoup.
Je ne vous cache pas que lire du Harry Potter sous forme de théâtre est très...étrange et je le dis dès le départ : c'est sûrement ce format qui m'a gâché tout le plaisir.

La beauté des Harry Potter réside avant tout dans la plume de J.K Rowling, sa façon de nous transporter dans un univers au travers de ses lignes. Or là, et c'est justement une caractéristique des pièces de théâtre, il n'y a aucune narration. De plus, ce n'est pas J.K Rowling qui l'a écrit et avec du recul, j'ai l'impression d'avoir lu une « fanfiction » plutôt qu'une suite « officielle» de Harry Potter.
On est transporté une vingtaine d'année plus tard, dans un nouveau monde. C'est la nouvelle génération, le monde est en paix, les héros de la Grande Guerre de Poudlard sont maintenant adultes, parent, employés. Et je trouve dommage que c'est au travers de cette structure littéraire que nous plongions à nouveau dans l'univers d'Harry Potter.
J'ai eu du mal à m'attacher au personnage et même ceux que l'on connaissait déjà (Harry, Ron, Hermione, Ginny, etc...), j'ai eu l'impression d'avoir affaire à de nouvelles personnes.
Pourtant, je me doute que c'était en partie, le but recherché: En 20 ans, les personnages que l'on connaît ont mûri et nous-même lecteurs avons évolué depuis les début de Harry Potter ( cela va déjà faire bientôt 20 ans ).
Malgré cela, ma lecture est restée en surface. Je n'ai pas ressentit la magie comme je m'y attendais et j'ai été déçue.

En ce qui concerne l'histoire, c'était si prévisible. Le seul élément qui m'a surprise et malheureusement, pas dans le bon sens, c'est toute cette histoire autour de Cédric Diggory. Oui sa mort est injuste mais elle a été importante, on s'en aperçoit bien dans ce livre. J'aurais préféré qu'on se concentre sur le vrai héros de cette saga : Rogue ! Ça aurait était prévisible également mais à mon avis, plus mérité. Bref.

Parlons un peu des personnages :
J'ai adoré Drago bizarrement. Même si justement c'est sont côté arrogant qui m'avait plu dans les Harry Potter, de le retrouver 20 ans plus tard mais dans un personnage plus humain, ça m'a vraiment fait plaisir.
En ce qui concerne nos Harry, Ron et Hermione, je n'ai pas accroché du tout. Surtout la famille Potter. Je passais un mauvais moment en lisant les scènes qui les concernait. Et c'est sûrement dû au caractère d'Harry. Ça lui a pas fait du bien de vieillir. Le couple Ron/Hermione était mignon et Ron m'a fait rire par moment mais je n'ai pas été convaincu quand même. Hermione me donnait l'impression de ne pas collait à l'histoire et c'est triste parce que c'est pourtant un si beau personnage.
Mais ce qui m'a vraiment énervé, c'est quand on retrouve Rogue : il est beaucoup trop gentil, c'est pas naturelle. Je sais que c'est dans une sorte de monde parallèle et que du coup ça en fait un homme différent. Mais on peut pas en faire un homme si différent. J'ai plus eu l'impression d'entendre Remus Lupin parler plutôt que Rogue. Alors de l'avoir rendu doux comme agneau c'est pour moi avoir insulté sa personnalité si unique.
Concernant les personnages principaux, Albus et Scorpius, j'ai trouvé leur amitié sympa. J'aurais adoré que les auteurs aillent plus loin dans le contemporain en, pourquoi pas, les faisant sortir ensemble mais ils n'ont pas osé, c'est dommage. Mais ne soyons pas mauvaises langue sur tout, déjà d'avoir pris des risques avec leur amitié inattendu et la maison de Poudlard où est envoyé Albus Severus, était déjà bien pensé. Sinon, sans grande surprise, j'ai adoré Scorpius. Pour le coup, il est tellement pas un Malefoy que ça en est hilarant. C'est un suiveur, sans grand courage et plutôt content de vivre simplement. Je sais déjà que je vais m'attiré les foudres de certains en disant cela, mais dans un sens, Scorpius me fait pensé à Neville Londubat. C'est un peu l'empoté timide qui se fait lyncher par tout le monde et qui s'avère être un vrai héros à la fin. Alors qu'Albus Severus c'est un rebelle. C'est le meneur. J'ai pas détesté son personnage mais il aurait mérité d'être plus approfondit. En faire un être plus complexe. Parce qu'a force de nous parler de cette nouvelle génération, on aurait préférer en savoir plus sur eux, mais je ne sais pas si les auteurs ont eu peur en lançant cette suite mais ils ont dû croire que si la première génération Harry Potter n'était pas très présente, ça ferait un flop. Or je suis désolé, mais en 20 ans, on a fait le tour de ces personnages. Alors ne créer pas de nouveaux personnages aussi intérréssant si c'est pour ne les faire passer (presque) qu'au second plan.
Mais bon, on va dire que pour ces deux jeunes hommes, ça allait plus ou moins.
Le troisième nouveau membre important est Delphini Diggory. Elle, dès qu'elle est apparu dans la vie d'Albus, je l'ai détestais. Et ça s'est pas arrangé au long de ma lecture. En fait, même si elle le rouage de ce récit et que son histoire aurait pu être intéressante, c'est un personnage creux et prévisible et c'est à cause d'elle qu'on sait la fin de cette pièce au bout de 50 pages. J'aurais mille fois préféré qu'elle cherche à retrouver sa mère plutôt que son père pour accentuer ce côté orphelin et donner un souffle frais et imprévisible sur cet pièce. Ça aurait pu être quelque chose comme: on apprendrait que son père a eu un coup de chance (génétiquement parlant) pour avoir était ce que l'on sait tous, mais en réalité c'est sa mère qui a eu un vrai rôle majeur dans l'histoire. En étant constamment dans l'ombre, elle aurait été un élément encore plus important que ce que l'on croyait. Un peu comme Rogue en fin de compte. La magie de cette saga c'est qu'il faut attendre la toute fin pour comprendre que sans lui, rien n'aurait été possible. Ça aurait pu être sympa mais ça a pas été le cas.

Je reste donc mitigé pour ce roman. Je suis à la fois contente de retrouvé cet univers mais comme souvent dans des suites qui tarde à venir, ça a perdu de son brillant. C'est dommage. J'en ai presque un peu regretté mon achat, c'est pour dire. Peut-être que joué sur scène c'est génial, mais pour l'instant, je suis un peu sceptique. Peut-être qu'en relisant la saga Harry Potter entière et en relisant ce tome-ci à la suite je serais peut-être moins dur. Si je le fait, je vous tiendrez au courant.

En attendant, je vous embrasse mes pitchous et je vous souhaite de bonnes lectures.


PS : N'hésitez pas à commenter pour me dire que vous êtes d'accord/pas d'accord, vos avis perso, impressions tout ça, tout ça...Je serais ravi d'en discuter avec vous !



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